Les civilisations et toi, ça clique!
Portail du patrimoine autochtone La culture matérielle autochtone au Canada
Introduction Objets Photos & documents Thèmes Coin éducatif

Plateau

Cet ornement de lance est fabriqué d'une longue toile de coton de couleur accompagnée de 22 plumes d'aigle royal le long d'un rebord et de bandes de tissu apposées dans le sens de la longueur d'un côté. On dit que les plumes, qui sont principalement blanches à la base et noire sur la pointe, sont particulièrement prisées, puisqu'il est difficile de les obtenir d'un aigle qui doit avoir au moins deux ans. (Ktunaxa, Kootenay)

Cette couverture ou ce tapis constitue un exemple intéressant du processus de tressage à brins cordés et à motifs chez les Salish de l'intérieur, d'un type qu'ont aussi fabriqué avec de la laine de chèvre les Salish du littoral à la fin du 19e et au début du 20e siècles. Il est tissé au moyen de chiffons de couleurs variées et tressé en forme de zig-zag. (Nlaka'pamux)

Réunies à la taille par une ceinture tressée d'écorce de cèdre (qu'utilisaient certains peuples du Ntlak inférieur), ces jambières sont fabriquées de bandes d'écorce de cèdre placées dans le sens de la longueur et tressées dans un sens perpendiculaire avec des bandes de chanvre. (Nlaka'pamux)

Cette mante, qui protège de la pluie, est tissée à partir d'écorce de taillis de sauge et ornée de daim. Les extrémités en écorce sont suspendues, ce qui procure un effet de frange. On dit que ce type de mante était porté par les gens les plus pauvres et les femmes les plus âgées de la communauté qui l'utilisaient également à d'autres fins, par exemple, pour dormir.

Chez les peuples du Ntlak supérieur, les gens qui devaient se déplacer sous une pluie diluvienne enfilaient habituellement des tapis ordinaires sur la tête et les épaules. Ces vêtements de protection improvisés contre la pluie étaient retenus en position avec les mains ou au moyen de corde ou de tiges de bois. Cependant, lorsqu'il pleuvait, quelques individus des deux sexes portaient des capes élaborées fabriquées d'écorce tissée et garnies de fourrure. Certaines de ces capes présentaient de longues franges et leur longueur variait de façon à couvrir les épaules ou descendaient jusqu'en dessous de la taille. ( Nlaka'pamux)

Sac, © MCC/CMC, II-C-363

Sac Agrandir l'image

Ces sacs de peau crue remontent à très loin et on les a repeints à deux ou trois reprises. Lorsque la peinture originale commençait à s'user, on la grattait pour repeindre alors le sac en dessinant un motif nouveau et habituellement différent. Malgré que les gens des deux sexes aient pu peindre ces sacs, celui-ci l'a été par une femme du Ntlak supérieur. Les motifs géométriques et les couleurs servant à orner le sac présentent un sens particulier. Par exemple, les carrés bleus représentent les lacs, alors que les lignes rouges évoquent la terre ou un sol rocailleux. ( Nlaka'pamux)

Cette selle de cheval repose sur un cadre fabriqué de bois et recouvert de peau crue cousue au moyen de babiche. La selle est munie d'un pommeau surélevé (poignée sur la partie avant) et d'un troussequin (partie arrière). (Ktunaxa, Kootenay)