VISITE COMPLÈTE
Le produit -
LES TRAITS EXTÉRIEURS
ET L'AMÉNAGEMENT PAYSAGER
L'architecture de l'édifice
est étroitement associée au paysage, de sorte que
les deux se complètent sur le plan symbolique. Par
endroits, il est difficile de dire au juste où finit
l'édifice et où commence le paysage. Le
musée assure une transition entre la ville et la nature.
Son esplanade, sa cour intérieure, ses terrasses, son
parc et même son toit (qui est en soi un paysage)
l'associent au circuit récréatif du cur de
la capitale, notamment en offrant de nombreuses superbes vues
des environs. Lieu public, l'emplacement peut être
utilisé pour des fêtes, des spectacles, des
activités récréatives et autres à
longueur d'année.
De la Colline du Parlement, on peut voir en son entier l'immense
complexe muséal dont les lignes gracieuses rappellent
celles des collines de la Gatineau qui s'élèvent
au loin.
© Musée canadien des civilisations, CD95-717-045
|
Du côté de la rue Laurier, l'Esplanade du
musée s'ouvre sur le parcours d'honneur. On a
cherché à donner à cette façade un
caractère à la fois digne et animé.
L'édifice a été élevé
à une dizaine de mètres de la rue afin de faciliter
l'accès et la circulation des piétons, des
bicyclettes, des fauteuils roulants et des groupes de visiteurs;
et afin de prévoir l'élargissement de la rue pour
construire le parcours d'honneur. Ornée de banderoles et
de drapeaux, plantée d'arbres, l'Esplanade offre de
nombreuses commodités aux visiteurs (bancs, kiosques
d'information, affiches, supports à bicyclettes,
étals).
L'ajout du Jardin du Canada a donné
plus de charme à l'Esplanade au cours des dernières
années.
© Musée canadien des civilisations, S2004-1254, CD2004-1376
|
S'inspirant dans une certaine mesure de la magnifique esplanade
du centre Pompidou, elle remplit de multiples fonctions. En
bordure, une entrée aménagée pour les
voitures donne accès au Musée et au stationnement.
Le centre de l'Esplanade est une « place publique »,
un lieu d'accueil qui assure une transition entre le parcours
d'honneur et le musée proprement dit. On y trouve des
renseignements sur le musée et d'autres attractions
touristiques de la capitale. L'Esplanade offre une vue de face
de la Tour de la Paix, encadrée par les deux pavillons du
musée. En cela, elle rappelle la terrasse du Palais de
Chaillot à Paris : celle-ci, comprise entre deux
pavillons abritant le Musée de l'Homme de le Musée
de la Marine, présente une superbe vue de la Tour Eiffel.
L'Esplanade est aménagée de façon à
permettre la présentation de petits spectacles, et peut
être dotée d'équipements électriques
et de communication pour des spectacles de plus grande envergure.
Sa surface est animée par divers
éléments : motifs de volutes faisant
écho aux lignes de l'édifice, textures et nuances
du béton, longs murs sinueux en forme de banquettes de
différentes hauteurs et le Jardin du
Canada. Le hall d'entrée du musée et le
pavillon administratif, avec ses terrasses en saillie,
délimitent l'Esplanade.
Le Grand escalier imposant qui joint les
esplanades de chaque côté de l'édifice.
© Musée canadien des civilisations, T2004-221, CD2004-1378
|
|
Derrière celle-ci se trouve la terrasse
supérieure. C'est là que sont accueillis les
dignitaires en visite au MCC. Offrant également une belle
vue de la colline du Parlement, la terrasse donne accès
à l'entrée principale du musée et au grand
escalier qui mène à la cour inférieure. Un
petit escalier mène à l'un des toits plus bas de
l'édifice, où un Jardin zen japonais
s'étale; l'espace crée une ambiance de
contemplation paisible. Il y a même un autre escalier
à partir du Jardin zen qui mène au toit du
restaurant, où un large belvédère offre des
vues panoramiques de l'architecture, du parc Laurier et du
paysage urbain sur la rive sud de la rivière.
L'escalier, construit entre les deux pavillons du musée,
a des proportions monumentales; certaines des ses marches,
larges et de forme arrondie, sont en soi de véritables
terrasses. Du côté opposé, près de la
Grande Galerie, un cours d'eau tombe en cascade et se
déverse dans plusieurs bassins. Tout comme le grand
escalier, qui lui fait pendant, il évoque une chute
d'eau, image associée au thème de la côte
ouest présenté dans la Grande Galerie.
Borné par la terrasse de la
cafétéria et la Grande Galerie, le Jardin des
cascades se trouve du côté de la rivière. Il
forme une zone de transition entre l'édifice et le parc.
© Musée canadien des civilisations, CD94-738-003
|
|
L'escalier aboutit dans la cour inférieure -
« le Jardin des cascades » - qui est
délimitée par la courbe de la Grande Galerie et
l'arc formé par le prolongement qui abrite le restaurant
et d'autres services. La première partie de cette cour,
plus intime que l'Esplanade, est une plate-forme circulaire
revêtue d'agrégat dont le pourtour est
rehaussé de bandes de pierre. Un peu plus loin, cette
plate-forme rejoint la pelouse, assurant une transition entre
l'architecture et le parc. Protégée des bruits de
la rue, la cour intérieure est destinée à
la présentation de spectacles et de démonstrations
en plein air. Des bancs sont prévus pour les spectateurs
qui, en outre, peuvent prendre place dans le grand escalier et
sur les terrasses de la cafétéria et du
restaurant. La forme arrondie de l'intérieur de la cour
assure une bonne acoustique.
Le feu d'artifice de la Fête du
Canada.
© Musée canadien des civilisations, D2004-23612, CD2004-1378
|
Le Jardin des cascades débouche sur le parc, qui longe la
rive en contrebas. L'aménagement paysager tire parti de
l'inclinaison naturelle du terrain vers la rivière pour
former un amphithéâtre naturel où des
milliers de personnes peuvent assister à des spectacles
tels que le feu d'artifice de la Fête du Canada, des
spectacles présentés sur des scènes
démontables ou des activités nautiques. Le Monde
de l'aventure, un terrain de jeu pour enfants, a
été créé juste à
l'extérieur de l'édifice. Ce secteur est
limité par le sentier récréatif de la
Commission de la Capitale nationale qui traverse le parc en
longeant la rive.
Le parc, qui longe la rive.
© Musée canadien des civilisations, S98-10127, CD2004-1377
|
Le Jardin zen, conçu par
l'architecte paysagiste renommé et moine bouddhiste zen,
Shunmyo Toshiaki Masuno, a été ajouté en
1995.
© Musée canadien des civilisations, D2004-18604, CD2004-1377
|
L'angle nord-est, près du port de plaisance du parc
Jacques-Cartier, était aménagé dans les
années 90 afin de refléter le rôle
préindustriel de l'emplacement. Un quai présente
des bateaux de la collection du MCC.
Les formes sculpturales imaginées par Cardinal utilisent
la lumière du soleil pour créer des jeux d'ombre
sur les surfaces du musée; la nuit, elles permettent
d'obtenir des effets aussi spectaculaires tout en créant
une atmosphère différente.
L'éclairage a été pensé en fonction
des différents facteurs : visibilité le soir
(à l'intérieur et à l'extérieur du
musée), orientation, aspect extérieur du
musée, mise en valeur des différents
éléments de l'édifice,
sécurité des personnes et protection de
l'immeuble. En outre, l'éclairage extérieur devant
permettre de voir l'édifice aussi bien de près que
de loin ou des immeubles en hauteur, les sources de
lumière doivent être disposées en
conséquence.
Outre son importance pour la
sécurité, l'éclairage du Musée la
nuit met en évidence les formes sculpturales de
l'édifice.
© Musée canadien des civilisations, D2004-18573, CD2004-1376
|
Le pavillon des aires d'exposition est éclairé
principalement de l'intérieur, mais aussi à
l'extérieur de la Grande Galerie de manière
à éviter que la grande baie vitrée prenne
l'aspect d'un miroir. Le pavillon administratif, par contre,
baigne dans la lumière environnante. En outre,
l'éclairage permanent des contours des parties saillantes
des deux pavillons contribue à la sécurité
du Musée. D'autres sources d'éclairage sont
prévues pour les piétons. Afin d'éviter les
contrastes vifs d'ombre et de lumière qui gênent la
vision nocturne, l'intensité lumineuse devrait autant que
possible ne pas dépasser 30 lux. Les voies
piétonnières sont donc en grande partie
éclairées indirectement par la lumière
provenant de l'édifice, des bassins d'eau et des
lampadaires du parc. Dans l'ensemble, la disposition des sources
lumineuses, les contrastes peu marqués d'ombre et de
lumière assurent aux visiteurs du soir une bonne
visibilité.
En septembre 2002, Louise Lalande, de coCreations
lighting design inc., a reçu le prix de la
capitale nationale de l'Illuminating Engineering Society of
North America en reconnaissance du remarquable travail
d'éclairage qu'elle a réalisé pour le
Musée canadien des civilisations.
|