'étude des poupées des colons met en lumière la riche histoire des premiers pionniers canadiens. Les origines ethniques des colons, leur créativité, leur statut socio-économique, et les ressources dont ils disposent contribuent à la grande variété des poupées de l'époque.
La poupée confectionnée à partir d'une partie d'arbre est l'une des poupées les plus simples. On choisit un bout de racine ou de branche dans lequel on reconnaît une forme humaine. On y peint ou on y sculpte grossièrement un visage, puis on emmaillote le « bébé ». On utilise aussi des cuillères en bois sur le dos desquelles on peint le visage de la poupée. Pour les enfants plus âgés, on crée parfois des poupées en bois sculptées plus raffinées avec des bras et des jambes articulés.
La beauté et la résistance des poupées en tissu dépendent du talent des parents qui les fabriquent. Certaines ont de beaux visages brodés, d'autres des traits peints. Leurs cheveux sont humains ou en laine, et leurs vêtements rappellent ceux des enfants.
Le « bonhomme danseur » a la faveur tant des filles que des garçons. Son corps en bois est articulé aux chevilles, aux genoux, aux hanches, aux épaules et aux coudes, et on peut le faire danser à l'aide d'un bâton inséré dans son dos. Il faut beaucoup de talent pour faire bouger la poupée au rythme de la musique ou d'une chanson. C'est une des façons de se divertir avant la naissance de la télévision.
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