La facture
Opus 4 - Psaltérion

 
La facture
Précédent  Suivant
Les instruments
du Moyen Âge et
leur iconographie

  • Opus 1
  • Opus 2
  • Opus 3
  • Opus 4
  •  
      Les instruments
    de la Renaissance
      Les instruments baroques
      Les matériaux de substitution
      L'ensemble de jazz
     
     
      La publication
      L'auteure
     
      Avant-propos
      Introduction
      La facture
      L'historique
      L'esthétique
      La symbolique
      Conclusion
      Bibliographie
     
      Index
      Les facteurs
      Les instruments
      Extraits vidéo
      Extraits audio
     
      Autres sites Web
      Crédits
     
     
    spacer4.gif

    Le psaltérion est un instrument à cordes qui occupe une place importante au Moyen Âge. Les cordes tendues sur une table d'harmonie sont pincées avec les doigts ou à l'aide d'un plectre. Les tableaux nous montrent le plus souvent le psaltérion appuyé sur la poitrine du musicien et parfois posé sur ses genoux.

      Psaltérion - MCC74-1278/S95-09798/CD95-489
    Psaltérion
    Par Christopher Allworth
    Halifax (Nouvelle-Écosse)
    1974
    Bouleau, cèdre, laiton, feuille d'or, penne
    45 x 33 x 6 cm
    Étiquette : «Christopher Allworth maker,
    Yarmouth, Nova Scotia 1974»

    On a joué du psaltérion à travers toute l'Europe dès le XIe siècle et jusqu'au début du XVIe siècle. Le quànun, psaltérion du Moyen-Orient, que les Maures ont introduit en Espagne vers le XIIe siècle, a influencé le développement de l'instrument européen. Les formes carrées, rectangulaires ou trapézoïdales constituent les formes les plus anciennes de cet instrument. Vers le XIIIe siècle apparaît le psaltérion appelé instrumento di porco à cause de sa forme incurvée rappelant le groin du porc. L'instrument présenté ici est une reproduction de ce style de psaltérion. Ses trois faces sont décorées d'un motif de quadrifolié peint à la tempera ainsi que de feuilles d'or.

         

    Christopher Allworth

    Musicien de formation, Christopher Allworth s'intéresse aux instruments de musique historiques dès la fin des années 1960. Après des études de maîtrise à l'Université d'Illinois, où il étudie la musique religieuse médiévale, il poursuit ses études à Oxford, en Angleterre, entre 1968 et 1971. C'est là que se développe son goût pour l'organologie médiévale, l'étude de l'iconographie et de la musique religieuse de cette époque le conduisant tout naturellement vers cette spécialité. À son retour au Canada, il travaille comme professeur de musique à Yarmouth, en Nouvelle-Écosse. En 1984, il s'installe à Halifax et, pour consacrer plus de temps à la lutherie, il n'enseigne qu'à temps partiel à l'Atlantic School of Theology tout en continuant une carrière d'organiste et directeur musical à l'église anglicane St. John's.

    Les premiers instruments qu'il construit sont des reproductions d'instruments en usage avant 1450 et comprennent le psaltérion, la vièle et la viole médiévale, la symphonie (vielle à roue médiévale), la harpe et la lira que l'on appelle aussi « gigue ». Depuis quelques années, il se consacre uniquement à la fabrication des instruments à archet : la viole, la vièle et la lira. Son épouse Carolyn peint à la tempera les motifs décoratifs et elle applique la feuille d'or, selon le style approprié à chaque instrument.

     
    Étiquette de Christopher Allworth
    Haut