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L'arrivée des étrangers - les 500 dernières années

L'art

L'art comme l'expression du groupe

Après la Seconde Guerre mondiale, les Inuits ont dû quitter lentement leur mode de vie nomade et s'installer dans de petits villages autour des postes de la Compagnie de la Baie d'Hudson disséminés partout dans le centre de l'Arctique. Le gouvernement fédéral, dans un effort pour intégrer les Inuits à l'économie monétaire du Canada, a créé des centres d'artisanat où ils pouvaient apprendre de nouvelles techniques ou continuer à sculpter en utilisant la pierre locale. La sculpture inuite a été rapidement appréciée dans le Sud du Canada et à l'échelle internationale. Tandis que les hommes préféraient la sculpture, les femmes choisissaient souvent le dessin et les arts textiles, notamment le tissage et les appliqués de feutre combinés à la broderie. D'abord une nécessité économique, l'art inuit est devenu un puissant outil de conservation de l'identité culturelle à une époque de changements accélérés.

Expo 67, point tournant dans l'histoire de l'expression artistique autochtone, a offert à des Autochtones de partout au Canada leur première occasion de travailler à un projet qu'ils avaient entièrement conçu et réalisé.

Pour le pavillon en forme de tipi des Indiens du Canada, des artistes de différentes cultures ont créé des murales en jumelant la technique occidentale aux idées et aux concepts autochtones. L'œuvre intitulée « La mère terre et ses enfants », de Norval Morrisseau, représentait une déclaration contemporaine dans un style inspiré de la tradition ancienne des pictogrammes. « L'Est imprévisible », d'Alex Janvier, portait un message politique.

Une explosion de créativité parmi les artistes autochtones du Canada a suivi Expo 67. Des artistes inspirés par l'histoire orale et par l'artisanat traditionnel ont fait de l'art un moyen important d'affirmation culturelle.

 
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