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L'arrivée des étrangers - les 500 dernières années

L'économie

L'industrie artisanale

Certains Autochtones ont participé à une économie de plus en plus globale en vendant leurs objets d'artisanat traditionnels confectionnés à la main. Ces objets étaient de meilleure qualité et plus beaux que ceux fabriqués en série. Certains étaient vendus comme souvenirs ou œuvres d'artisanat, mais une bonne partie de ce marché comprenait des objets pratiques tels des paniers, des raquettes, des mocassins et des vêtements.


Sculptures inuites - À l'arrivée des premiers Européens sur les côtes septentrionales, les Inuits ont, avec enthousiasme, commencé à échanger des vêtements, des ustensiles de ménage et des peaux contre des objets en métal. Parmi les articles échangés, on trouvait de petites sculptures en ivoire, souvent des répliques d'outils ou des représentations d'animaux l'Arctique.


Umiak
Inuit
Pangnirtung (Pangnirtuuq) [Nunavut]
1926-1928
Fabriquée par Ataguja
ivoire, tissu et ficelle
Musée canadien des civilisations, IV-C-5180 a-w, CD95-246-076
Umiak - IV-C-5180 a-w - CD95-246-076

Artisanat familial huron-wyandot - Le village de Lorette, au Québec, a été fondé à la fin du XVIIe siècle. Comme la population non autochtone croissait autour des Hurons-Wyandots, ces derniers ont commencé à fabriquer des objets tels que des raquettes, des mocassins, des paniers et des bibelots pour la vente. Ils continuent de le faire aujourd'hui.


Sac à main
Huron-wendat
1911
Confectionnée par Mme Thomas Paul
herbe et éclisses
Musée canadien des civilisations, III-H-55,
D2002-008413, CD2002-240
Sac à main - III-H-55 - D2002-008413 - CD2002-240

Les vanniers malécites - Les vanniers malécites sont devenus habiles dans la confection des solides paniers à pommes de terre et à pommes que l'ont utilisait dans les secteurs agricoles du Canada atlantique. En plus de produire des paniers, plusieurs gens étaient employés aux récoltes comme travailleurs saisonniers dans toute la région. Les techniques modernes de récolte avec de la machinerie industrielle ont sonné le glas de la production massive de paniers et des récoltes effectuées à la main. Aujourd'hui, les paniers font partie du marché de l'art et de l'artisanat.


Homme malécite - 16434 - CD95-813-019 Panier - III-E-367 - S2003-796 - CD2004-0376
(à gauche) Homme malécite confectionnant un panier, Tobique Point (Nouveau-Brunswick), 1911, photo de William H. Mechling
Musée canadien des civilisations, 16434, CD95-813-019

(à droite) Panier à pommes de terre
Malécite
1922
Confectionné par Noel Polchies
éclisses de frêne
Musée canadien des civilisations, III-E-367, S2003-796, CD2004-0376



Les tricots cowichans - Avant l'arrivée des Européens, les femmes cowichanes tissaient des couvertures en laine de chèvre de montagne. Les moutons introduits dans l'île de Vancouver par les colons britanniques ont fourni aux Cowichans une nouvelle source de laine. Les Cowichanes ont appris des missionnaires et des colons les techniques de tricot. Elles ont commencé à confectionner des pulls, des tuques, de mitaines et des bas pour gagner une partie ou même la totalité du revenu de la famille. À la fin du XIXe siècle, les motifs et les techniques distinctifs du tricot des Cowichans étaient bien établis. Un certain nombre d'Autochtones de l'île de Vancouver, de Victoria à Nanaimo, continuent de les utiliser et le terme « Cowichan » est maintenant employé un peu partout dans le monde.


Chandail
Salish de la Côte
1975
laine
Musée canadien des civilisations, VII-G-702,
D2002-007882, CD2002-095

Les chandails de Cowichan, tricotés d'une seule pièce, ne requéraient aucune couture. L'opération peut exiger jusqu'à dix-sept aiguilles.
Chandail - VII-G-702 - D2002-007882 - CD2002-095
 
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