Cette carte de 1855 montre le Canada à l'apogée de la traite des fourrures. La confédération n'avait pas encore eu lieu; la Compagnie de la Baie d'Hudson administrait la plus grande partie de l'Intérieur de l'Ouest; l'Alaska appartenait à la Russie. À l'époque, les grands canots étaient encore en service, mais de gros bateaux les avaient remplacés sur les principales voies navigables.

J. H. Colton & Co.
Le Nord de l'Amérique 1855
Archives nationales du Canada (ANC 7037)

Sir George Simpson (1786-1860)
Archives de la Compagnie de la Baie d'Hudson
Collection de photographies 1987/363-S -25/5 [N1987/335/A2]
Archives provinciales du Manitoba

George Simpson, gouverneur en chef de la Compagnie de la Baie d'Hudson de 1821 à 1860, disposait de son propre canot, l'Express Canœ, une étroite embarcation de huit mètres à bord de laquelle il a traversé maintes fois le Canada. Dans tout poste éloigné, l'arrivée du canot de Simpson, pavillon au vent, manœuvré par un équipage d'élite de voyageurs iroquois, avec son joueur de cornemuse écossais personnel, était un événement tout à fait extraordinaire.

Lady Frances Simpson (1812-1853)
Archives de la Compagnie de la Baie d'Hudson
Collection de photographies, album 10/82 [N6459]
Archives provinciales du Manitoba


En 1830, âgée de 19 ans seulement et venant d'épouser sir George Simpson, gouverneur de la Compagnie de la Baie d'Hudson, Frances Simpson et sa compagne Catherine Turner sont les premières Britanniques à se rendre en canot de Lachine (Québec) à York Factory (Manitoba), sur la rive de la baie d'Hudson.




Les voyages de sir George Simpson 1820-1860
Archives de la Compagnie de la Baie d'Hudson, The Beaver, juin 1936, p. 33 (N13713)
Archives provinciales du Manitoba (et The Beaver, Société d'histoire nationale du Canada)

Presque tous les voyages illustrés ici s'effectuaient à bord de canots d'écorce. M. Simpson écrivait : « Il est étrange que tous mes maux s'évanouissent dès que je m'assois dans un canot. » * Surnommé « le Petit Empereur », il était célèbre pour son énergie, sa détermination, sa ténacité et son talent pour les affaires.

* Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8, De 1815 à 1860, p. 908.