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  Zéphirin Paquet (1818-1905), 
fondateur 
de la Compagnie Paquet.  
  

Agrandir l'image.Zéphirin Paquet (1818-1905). Zéphirin Paquet, né à Pointe-aux-Trembles (Neuville), fondateur de la Compagnie Paquet Limitée.

  
     

La Compagnie Paquet
Texte de Marguerite Sauriol

La Compagnie Paquet Ltée est une entreprise canadienne-française qui s'est illustrée dans les secteurs de la vente au détail et manufacturier pour la transformation des fourrures. Elle doit sa renommée à ses succursales et à son comptoir postal ainsi qu'à la publication de catalogues d'achat par correspondance.

Naissance de l'entreprise | Le comptoir postal |
Les catalogues - La Division du détail
| Les catalogues - La Division du gros | Les publicités du comptoir postal | Le fonctionnement du comptoir postal et la livraison | Conclusion - La Compagnie Paquet cent ans plus tard | Remerciements | Sources documentaires


La Compagnie Paquet Limitée fut l'une des plus importantes entreprises commerciales canadiennes-françaises du Québec au vingtième siècle. Né dans une famille modeste de Pointe-aux-Trembles (Neuville), dans la région de Portneuf, au Québec, le fondateur de la compagnie, Zéphirin Paquet, a su démontrer un sens particulier des affaires lorsqu'il a fondé cette véritable institution familiale qui allait durer plus de 130 ans.

L'évolution de la compagnie témoigne bien de sa capacité à s'adapter aux changements et à intégrer les dernières innovations. Installée à Québec, elle va s'étendre bien au-delà de la région de la Vieille Capitale dès la fin du dix-neuvième siècle. Un élément va contribuer à favoriser cette expansion : le comptoir postal, lequel va lui permettre d'atteindre les populations à l'extérieur de la province grâce à ses catalogues d'achat par correspondance, publiés en français et en anglais.


Naissance de l'entreprise

C'est en 1850, rue Saint-Vallier, dans la Basse-Ville, que le premier magasin Paquet voit le jour. Marie-Louise Hamel, l'épouse de Zéphirin avait ouvert, quelques années auparavant, une petite boutique au rez-de-chaussée de la maison familiale. Elle y vendait des chapeaux, des capelines, qu'elle confectionnait elle-même, ainsi que des vêtements, des lainages et des articles de mercerie. C'est sur le conseil de son épouse et en constatant les profits du magasin que Zéphirin décida d'abandonner le métier de laitier, qu'il pratiquait depuis plusieurs années, pour s'occuper à plein temps du petit commerce. Le magasin trouvera son emplacement définitif sur la rue Saint-Joseph, dans la Basse-Ville, après plusieurs déménagements, aménagements et acquisitions de propriétés.

   Édifice de la Compagnie Paquet, 
rue 
Saint-Joseph, Québec.   

Édifice de la Compagnie Paquet, rue Saint-Joseph, Québec. Suite à l'incendie du quartier Saint-Sauveur, en 1866, le magasin s'installe sur la rue Saint-Joseph, dans la Basse-Ville, en face du couvent Saint-Roch. Douze ans plus tard, il trouvera son emplacement définitif sur la même rue, mais cette fois en face de l'église Saint-Roch.

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Constitué de deux entités principales, l'entreprise Paquet comprend, en 1892, la Division du détail et la Division du gros, qui est la manufacture de fourrure. Si cette dernière division représente une expansion très importante de la compagnie, c'est néanmoins grâce au comptoir postal et à la publication des catalogues - chaque division publiait le sien - que le nom et la réputation du magasin vont s'étendre au-delà des limites de la province du Québec.


Le comptoir postal

Il est difficile de décrire avec précision les premiers moments d'existence du comptoir postal de Paquet en raison du peu de sources primaires disponibles sur le sujet. Il demeure également impossible d'établir avec certitude la date de la première et celle de la dernière publication du catalogue, que ce soit pour l'une ou l'autre des deux divisions. Par contre, un document interne de la compagnie, « État comparatif des ventes, profits et dépenses » de chaque année entre 1897 et 1913, donne les statistiques des ventes, possiblement des profits, réalisés par le comptoir postal, surnommé « C.P.M. », à partir de 1902. Les montants varient : environ
3000 $ en 1902; presque 20 000 $ en 1904. Ensuite, le total des ventes se maintient autour de 10 000 $ pendant trois ans. Finalement, les ventes périclitent à partir de 1911 et un modeste montant de 2255 $ est enregistré en 1913. L'année 1902 pourrait être avancée comme étant la date du début des opérations du comptoir postal de la compagnie et devrait donc coïncider avec la première publication d'un catalogue. Un exemplaire du catalogue de la Division du gros, publié sous l'ancien nom de l'établissement, semble bien confirmer cette date.

   Bureau du gérant de 
l'établissement, 
J. Arthur Paquet, vers 1902.   

Bureau du gérant de l'établissement J. Arthur Paquet. La date sur le calendrier et l'insertion de cette photographie dans un catalogue portant sur sa page de couverture le nom de l'entreprise donnent à penser que l'année de publication est 1902. Il s'agit peut-être d'une édition destinée à souligner le dixième anniversaire de la fondation de cette deuxième division et peut-être aussi le tout premier catalogue du comptoir postal.

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Les catalogues - La Division du détail

  La Compagnie Paquet Limitée 
automne 
hiver 1908-1909, page de couverture.  
  

Agrandir l'image.Page de couverture du catalogue de la Compagnie Paquet Limitée, édition automne - hiver 1908-1909. Couverture du catalogue (no 16) de la Division du détail.

  
     

Les documents «  Advertising Account » et
« Advertising Appropriation » révèlent des indications relatives aux catalogues de la Division du détail, entre autres sur la fréquence de leur publication. Il est ainsi possible de déterminer qu'il y en a eu cinq, plus ou moins saisonnières, en 1910 et douze éditions mensuelles pour 1911. Pour ce qui est de 1912, il semble cependant n'y en avoir eu aucune. Il est impossible de déterminer ce qu'il en est pour les années et les décennies suivantes.

L'édition automne-hiver 1908-1909 du catalogue de la Compagnie Paquet, rédigée entièrement en français, témoigne bien de la variété des marchandises offertes. Il faut ajouter que Paquet, qui se procurait, à l'origine, les marchandises chez les commerçants en gros de Québec, s'approvisionne, à partir de 1885, sur les marchés européens. La gamme de produits présentée par le catalogue est fort variée : vêtements pour femmes, hommes et enfants, encens, cigarettes, pipes, tabac, horloges, lunettes, parfums, savon, vaisselle, patrons « Butterick », meubles, articles religieux. Le catalogue de 1911-1912 propose des instruments de musique, des tapis, des machines à coudre. En 1930, une édition bilingue est exclusivement consacrée aux articles religieux. Les objets en vente dans ce rayon sont des accessoires et des vêtements sacerdotaux. Paquet fait ainsi concurrence au catalogue que la maison montréalaise Dupuis Frères réserve aux membres du clergé.


  Catalogue J. Arthur Paquet, page 
de couverture; La Compagnie Paquet Limitée automne hiver 1909-1910, 
page 
de couverture.  
  

Agrandir l'image.Page de couverture du catalogue de l'établissement J. Arthur Paquet. L'entreprise prend une expansion considérable grâce à la manufacture de fourrure, J. Arthur Paquet, fondée en 1892. À partir de juin 1907, elle portera dorénavant le nom de La Compagnie Paquet Limitée, Division du gros. La page de couverture illustrée ici confirme le changement de nom de l'établissement.

  
     

Les catalogues - La Division du gros

La seconde division de la compagnie, lancée en 1892 par J. Arthur Paquet, un des fils de Zéphirin, est une manufacture de fourrure, anciennement connue sous le nom de l'établissement J. Arthur Paquet, lequel s'appellera La Compagnie Paquet Limitée, Division du gros à partir de 1907, et dont le siège social est installé dans le secteur de la Pointe-aux-Lièvres, dans la Basse-Ville. Importatrice et exportatrice de « Peaux vertes », cette division fabrique, à partir de fourrures, toutes sortes d'articles pour les dames, les hommes et les enfants, tels des manteaux, des gants, des mitaines, des souliers « mous », en plus de confectionner des raquettes, des chapeaux en feutre, en laine et en paille, etc. La compagnie s'étend à l'ensemble du Canada par l'ouverture de succursales à Vancouver, à Winnipeg, à Toronto, à Montréal, à Ottawa puis, un peu plus tard, à St. John, au Nouveau-Brunswick. Les catalogues de la Division du gros sont publiés dans les deux langues officielles.

 

 

 

 

   Catalogue J. Arthur Paquet, page 
de couverture; La Compagnie Paquet Limitée automne hiver 1909-1910, 
page 
de couverture.   

Page de couverture du catalogue de la Compagnie Paquet Limitée - Division du gros, édition de 1909-1910. L'entreprise prend une expansion considérable grâce à la manufacture de fourrure, J. Arthur Paquet, fondée en 1892. À partir de juin 1907, elle portera dorénavant le nom de La Compagnie Paquet Limitée, Division du gros. La page de couverture illustrée ici confirme le changement de nom de l'établissement.

Agrandir l'image.

La manufacture du secteur de la Pointe-aux-Lièvres est éventuellement transformée en entrepôt. On peut penser que la publication du catalogue, pour la Division du gros, a pu cesser au moment de cette transformation. Les opérations du comptoir postal et la publication des catalogues pour la Division du détail ont cependant continué, comme en témoigne un catalogue paru dans les années 1960.

Il est intéressant par ailleurs de souligner cette tendance à cibler la clientèle anglophone, non seulement par le moyen des catalogues, mais aussi par le biais d'annonces publicitaires pour le magasin et le comptoir postal.


Les publicités du comptoir postal

  Annonce publicitaire,  Le Soleil, 19 
mars 1910.  
  

Agrandir l'image.Publicité parue dans le quotidien Le Soleil, de Québec, 19 mars 1910. Le Soleil est un des principaux journaux dans lequel paraissaient les publicités de la Division du détail de la Compagnie Paquet. Elles y occupaient souvent une pleine page.

  
     

Selon les « Règlements des Grands Magasins
Z. Paquet de 1907 », la préparation du catalogue relevait du chef de la publicité qui s'occupait tout autant des annonces qui paraissaient dans les journaux, que du contenu des circulaires et des brochures.

Deux documents, rédigés en anglais et intitulés « Advertising Account » et « Advertising Appropriation », situent bien les localités et les régions ciblées par la publicité diffusée dans les journaux et pour le magasin et pour le comptoir postal. On trouve cette publicité aussi bien dans les journaux francophones qu'anglophones. Au début des années 1910, les placards publicitaires annonçant le magasin paraissent dans cinq journaux de la ville.

Quant à ceux qui font la promotion du comptoir postal, ils sont présents dans des journaux de différentes provinces dans au moins un journal des villes suivantes : Arthabaskaville, Beauceville, Roberval, Sherbrooke, Montréal, Rectory Hill, au Québec, London, Ottawa, Toronto, Peterborough, en Ontario, Glace Bay, en Nouvelle-Écosse, Sussex, au Nouveau-Brunswick, Calgary, en Alberta, et Winnipeg (dans trois journaux de la ville), au Manitoba.

  Annonce publicitaire pour le comptoir 
postal, L'Éclaireur, 10 mars 1910.  
  

Agrandir l'image.Publicité du comptoir postal parue dans le journal L'Éclaireur, 10 mars 1910. Les publicités du comptoir postal de La Compagnie Paquet font tout autant la promotion de la manufacture de fourrures de la Division du gros.

  
     
  Annonce publicitaire pour le comptoir 
postal, L'Éclaireur 29 septembre 1910.  
  

Agrandir l'image.Publicité du comptoir postal parue dans le journal L'Éclaireur, 29 septembre 1910. Les publicités du comptoir postal de La Compagnie Paquet font tout autant la promotion de la manufacture de fourrures de la Division du gros.

  
     
  Annonce publicitaire pour le comptoir 
postal, L'Éclaireur, 19 octobre 1911.  
  

Agrandir l'image.Publicité du comptoir postal parue dans le journal L'Éclaireur, 19 octobre 1911. Les publicités du comptoir postal de La Compagnie Paquet font tout autant la promotion de la manufacture de fourrures de la Division du gros.

  
     

Le fonctionnement du comptoir postal et la livraison

Le fonctionnement du comptoir postal, était le suivant : la correspondance était acheminée au bureau des « Commandes par la Malle », où chaque lettre était triée et examinée, puis classée par ordre de rayons. Des
« acheteuses », au nombre de six en 1950, parcouraient ensuite les rayons, achetaient la marchandise et se rendaient ensuite au service de l'expédition.

  Le comptoir postal.  
  

Agrandir l'image.Le comptoir postal de Paquet. L'organisation du comptoir postal comprend plusieurs étapes, passant de la réception du courrier, à sa classification. Les commandes sont ensuite acheminées aux « acheteuses », lesquelles s'occupent de parcourir le magasin pour acheter les articles et les produits commandés, qu'elles apportent au service d'expédition des colis.

  
     
  Le service de livraison de Paquet.  
  

Agrandir l'image.Le service de livraison de Paquet. Longtemps, les livraisons de la Compagnie Paquet furent effectuées par des voitures tirées par des chevaux. En 1950, des camions modernes les remplacent, livrant chaque mois environ 25 000 colis à Québec même et en banlieue.

  
     

Les commandes étaient expédiées soit par la poste, soit par deux types de livraison opérés par les compagnies de chemin de fer : l'express, pour les colis légers, ou le fret, pour les envois massifs ou de très grand format. La compagnie possédait aussi ses propres voitures et chevaux qui livraient les commandes dans la région de Québec. Une vingtaine de chevaux était employée à cette tâche en 1910. L'acte notarié de la succession de Joseph-Arthur Paquet, daté de 1907, signale que l'établissement
J. Arthur Paquet, à Montréal, se servait d'un cheval, d'une voiture d'hiver, une « sleigh  », et d'une voiture d'été, un « buggy ». En 1950, c'est une flotte d'une vingtaine de camions qui assurait la livraison au nom de la Compagnie Paquet Limitée, laquelle acheminait jusqu'à 25 000 colis chaque mois à domicile.

La compagnie encourageait sa clientèle à régler le montant de son achat au moment même de passer sa commande. Dans son catalogue automne - hiver 1911-1912, elle précise certaines conditions reliées au transport des marchandises, qui entrent en vigueur le premier janvier 1911 :

« [Nous règlerons] tous les frais de transport pour les marchandises expédiées par Malle, Express ou Fret, pourvu que la commande s'élève à cinq dollars ou plus […] dans n'importe quelle partie du Canada […] jusqu'à la station [gare] la plus proche de votre domicile. […] Lorsque les marchandises sont expédiées payables sur livraison, nous payons les frais d'Express, mais le client devra solder le montant de la collection que la Compagnie de transport lui chargera. Il est donc toujours préférable de nous adresser le montant requis en même temps que la commande. »


Conclusion - La Compagnie Paquet, cent ans plus tard

La grande notoriété de la maison Paquet et celle de son fondateur ne font aucun doute. L'entreprise, qui ne comptait à ses débuts que six ou sept employés, en emploie plus de 800, un siècle plus tard.

   Télégramme du premier 
ministre Wilfrid 
Laurier lors du décès de Zéphirin Paquet, le 26 
février 1905.   

Télégramme de Wilfrid Laurier. La renommée de la maison Paquet et de son fondateur ne fait aucun doute, comme en témoigne ce télégramme du premier ministre Wilfrid Laurier, envoyé à Joseph Paquet et aux membres de la famille Paquet lors du décès de Zéphirin Paquet, le 26 février 1905. Environ 6000 personnes, selon le journal Le Soleil, avaient assisté à ses funérailles.

Agrandir l'image.

   Hergé, le créateur de 
Tintin et de 
Milou, visite le magasin de la rue Saint-Joseph en 1965.   

Un visiteur de marque au magasin de la rue Saint-Joseph : Hergé La visite d'Hergé, le créateur de Tintin et de Milou, en 1965, est attestée par sa signature et les dessins des deux célèbres personnages de sa bande dessinée qu'il a laissés dans le livre d'or de la Compagnie Paquet Limitée.

Agrandir l'image.
  Le service des commandes par 
téléphone.  
  

Agrandir l'image.Le service de commandes par téléphone. Paquet avait mis 120 lignes téléphoniques à la disposition de sa clientèle.

  
     

En 1950, la Compagnie Paquet Limitée, constituée en société depuis 1901, couvre une étendue de
« 200 000 pieds [carrés] de plancher vendant  », rue Saint-Joseph. Elle met à la disposition de sa clientèle six ascenseurs, un escalier roulant et 72 rayons. Parmi les services offerts, on retrouve toujours la section du comptoir postal, la publication de catalogues et un système de livraison. S'y est ajoutée une autre section, celle des commandes par téléphone  :
120 lignes individuelles enregistrent environ
7000 commandes chaque jour. Parmi les nouveautés qu'offre Paquet, il y a la section des Contrats, qui se charge de tout ce qui touche à la décoration intérieure, ainsi que de nouveaux rayons, entre autres, celui des matériaux de construction. Afin de satisfaire à la demande de sa clientèle, la compagnie a dû abandonner un des principes de base si cher au fondateur de l'entreprise, la clause « Pas de Crédit », car elle offre dorénavant un service du crédit.

En plus de posséder plusieurs entrepôts, Paquet opère, à partir de 1957, trois succursales  : Chibougamau, Baie-Comeau et Sept-Îles. Et pour mieux affronter la concurrence, l'entreprise en ouvre trois autres au cours des années 1960 dans les centres commerciaux Place Laurier, à Sainte-Foy, Place Fleur de Lys, à Québec, et Les Galeries Chagnon, à Lévis. Aux deux magasins à rayons de la ville de Québec s'ajoutent trois magasins du Syndicat de Québec, achetés au milieu des années 1970. Ce sera la dernière acquisition importante de la compagnie. Vers la fin de cette décennie, l'entreprise Paquet compte environ 1500 employés et enregistre un chiffre d'affaires de plus de 20 millions de dollars par année.

La concurrence devenant trop forte, l'entreprise ne peut répondre aux exigences croissantes des affaires et suivre à la fois le rythme expansionniste des compagnies américaines et celui des revendications syndicales. Une grève éclate en 1981. La Compagnie Paquet Limitée, considérée comme la première maison de commerce de Québec, se voit contrainte de cesser toute activité et ferme ses portes au mois de juin de cette même année.


Remerciements

L'auteure aimerait remercier madame Suzanne Paquet Gagnon, une des filles d'Émile Paquet, petit-fils de Zéphirin, qui a eu la gentillesse de la recevoir et de partager avec elle ses souvenirs en plus de lui remettre plusieurs documents utilisés dans le cadre de son travail, de même que monsieur Jean-Yves Laurin, ancien président de la Compagnie Paquet, qui lui a fourni des renseignements pertinents sur l'entreprise.


Sources documentaires

ALCAS-MARIE, frère, F.É.C. Zéphirin Paquet : sa famille, sa vie, son œuvre. Essai de monographie familiale. Préface du frère Marie-Victorin, Québec, [s.é], 1927, 374p.

Archives nationales du Québec à Québec, Fonds Paquet-Syndicat Inc.,
P 726.

VALLIÈRES, Marc. « Zéphirin Paquet », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. XIII, 1901 - 1910. Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1994, p. 878-879. Article disponible dans Internet  : http://www.biographi.ca/FR/ShowBio.asp?BioId=41105
(© 2000 University of Toronto/Université Laval)

 

 

   
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